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Parution de l'ouvrage « Le vent des rives » de Rachel Bouvet

Author : Marion Sénat
Date : Feb 24, 2014
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Annonce

Vient de paraître chez Mémoire d’encrier Le vent des rives chronique de Rachel Bouvet.

Rachel Bouvet explore dans cet ouvrage les rapports profonds entre littérature et géographie, offrant avec ces récits entrecroisés une méditation autour du voyage. Le vent des rives invite à traverser les frontières, les langues, les pays. Ouvrir les horizons afin d’entrevoir la beauté du monde et des cultures, telle est la proposition que l’on y retrouve.

Point de vue de l’éditeur
Quel usage peut-on faire du monde ? Naviguer de rive en rive, serrer l’Autre dans ses bras et sur son coeur : être dans cette altérité grandissant au hasard des voyages et des continents qui séduisent et qui forment notre humanité. Initier la relation. Nourrir la rencontre. Féconder la terre. De la Bretagne à l’Égypte, du Maroc à l’Espagne, de l’Afrique du Nord au Québec, les identités se font et se défont. Rachel Bouvet emprunte au passage quelques figures de l’Orient et du monde arabe. Elle indique sa manière de cheminer dans ce vaste monde. Quelques questions essentielles surgissent : À quel territoire appartient-on aujourd’hui ? Comment refuser cette géographie déchirée qui condamne à l’exclusion et au racisme ? Quel héritage assumeront les enfants issus de ces pérégrinations ?


Point de vue de l’auteure
« Ce livre relate un parcours en forme de boucle arabo-andalouse, une échappée méditerranéenne à l’affût des échos entre les rives du Maroc et de l’Espagne. Il donne l’occasion d’explorer une géographie intime et de suivre une route d’eau, de terre et de mots. Cela fait des années que je travaille sur les questions relatives à l’espace, à la frontière. On a longtemps pensé (on pense encore) la littérature en fonction du temps et des nations, d’ailleurs les catégories habituelles sont basées là-dessus (siècles, littératures nationales) ; je crois que le fait de penser à partir de l’espace donne à la littérature plus de souffle. Cela permet de rapprocher l’écriture de la vie, de l’espace habité, de l’environnement dans lequel nous vivons, de mieux comprendre et apprécier le récit de voyage, qui raconte un espace parcouru, d’inscrire l’écriture dans le mouvement du monde, de la voir comme un moyen de transformer notre rapport au monde. »

L’auteure
Originaire de Bretagne, Rachel Bouvet a émigré au Québec après un séjour en Égypte. Depuis, sa fascination pour le désert, la mer et la forêt n’a cessé de grandir. Professeure au Département de littérature à l’UQÀM, elle a publié deux essais : Étranges récits, étranges lectures. Essai sur l’effet fantastique (PUQ, 2007 [1998]) et Pages de sable. Essai sur l’imaginaire du désert (XYZ, 2006); elle a aussi codirigé plusieurs ouvrages collectifs : L’espace en toutes lettres (Nota Bene, 2003), Nomades, voyageurs, explorateurs, déambulateurs (L’Harmattan, 2006), La carte. Point de vue sur le monde (Mémoire d’encrier, 2008), Topographies romanesques (PUR/PUQ, 2011).